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La Destinée, la Mort et moi, comment j’ai conjuré le sort de S.G Browne aux éditions Agullo
Sergio, le protagoniste de La destinée, la Mort et moi de SG Browne, est las et fatigué. Il rêve de changements. Aspire à mieux. Responsable du Sort des êtres humains sur Terre, voilà son job et la raison de sa lassitude.
Dit comme ça, être un immortel, bosser pour Dieu et avoir des pouvoirs liés à sa fonction tels que l’invisibilité, la possibilité de se téléporter, de connaître en partie le futur, de traverser les époques, ça peut sonner sympa. Dans la pratique, la réalité est tout autre.
Incarner le Sort n’est pas le job le plus funky qui soit
Être le Sort est une tâche ingrate. Ne dit-on pas un triste sort ?! Le sort s’acharne ?! Un sort pire que la mort ?! Dans l’imaginaire collectif, à part peut-être la Mort, personne est beaucoup moins bien loti que le Sort, et ça, ça commence à peser sérieusement sur les épaules de Sergio.
Faut dire que ses journées consistent essentiellement à s’occuper des 83% de la population qui font toujours tout foirer et à regarder les humains dont il a la charge prendre les mauvaises décisions et à les reclasser en leur attribuant des sorts au rabais… pendant que dans le même temps, sa collègue Destinée, avec qui il entretient depuis des millénaires une relation tumultueuse, occupe le devant de la scène et est en charge des 17% d’êtres humains restants promis aux plus hautes fonctions et aux réussites les plus éclatantes.
Lassé de regarder les humains à sa charge courir à leur perte, creuser leur propre tombe ou adorer de fausses idoles, creuses et vides les détournant de toute possibilité de réalisation de leur potentiel sans rien pouvoir faire, il décide de s’immiscer un peu dans leur vie et de leur donner un petit coup de pouce afin de leur éviter de reproduire constamment les mêmes schémas autodestructeurs… et par la même occasion, enfreint la règle n°1 de son poste : Pas d’ingérence.
Ajoutez à ça, la bonne idée de s’enticher d’une humaine dont il n’est pas en charge, et voilà réunis tous les ingrédients pour une catastrophe annoncée qui vont lui attirer les foudres de son boss… et il n’est jamais bon de se mettre à dos son patron… encore plus lorsque celui-ci est Dieu en personne. Question sanction, ça ne se résumera pas à une rupture conventionnelle de contrat ou à un renvoi pour faute grave avec passage immédiat par la compta et solde de tout compte !
La Destinée, la Mort et moi de SG Browne, Une satire caustique et décalée
Avec La Destinée, la Mort et moi, comment j’ai conjuré le sort, S.G Browne – auteur de Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour et Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël – signe une satire caustique et décalée ayant pour thèmes le sort et le destin et se moque gentiment de nos travers et de nos faiblesses.
Plus d’informations sur le site de la maison d’éditions Agullo Editions
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